Date de décès : 25
décembre 1957
Nom : Katharina
Dorsch
BIOGRAPHIE :
Katharina Dorsch voit le jour le 29
décembre 1890 à Neumarkt, dans la région bavaroise de l’Oberpfalz, de l’Empire
Germanique. À dix-huit ans, elle entame sa carrière artistique au théâtre de
Mayence dans des rôles de soubrette et de jeune première. Au milieu des années
dix, elle s’installe à Berlin. Dans un premier temps, la jeune fille n’interprète
que des seconds rôles dans des comédies, des opérettes ou des pièces de
boulevard. Puis, très rapidement, Käthe aborde de grands rôles classiques qui
conviennent mieux à sa personnalité et mettent en valeur un réel talent de
comédienne.
Parallèlement à sa carrière théâtrale,
Käthe Dorsch effectue, dès 1916, ses premiers pas au cinéma: notamment sous la
direction de Paul Leni pour le film «Dornöschen». Lors de ce tournage, elle
rencontre Harry Liedtke, déjà grande vedette de l’écran germanique. L’amour
naît rapidement entre les deux artistes. Par ailleurs, ils tournent ensembles
dans plusieurs productions, parmi lesquelles : «La chauve-souris» (1917)
de Ernst Lubitsch, «Moral und sinnlichkeit» (1919) de Georg Jacoby, «Vendetta» (1919)
toujours de Lubitsch et «Der gefangene»
(1920) de Karlheinz Wolff. En 1920, elle épouse Harry.
Au cours des années vingt, quelque
peu déçue par les rôles cinématographiques
qu’on lui propose, Käthe Dorsch se consacre uniquement au théâtre. Les
plus grandes salles germaniques accueillent la grande actrice. En 1927, elle
s’intalle à Vienne et divorce l’année suivante. Käthe triomphe avec le rôle d’Elizabeth
1ère dans «Marie Stuart» et avec celui de Marguerite Gauthier
dans «La dame aux Camélias» de Alexandre Dumas fils. De 1936 à 1939, elle sera
l’une des principales vedettes du Volkstheater. En 1939, elle fait une entrée
magistrale au Burgtheater en incarnant
En 1936, Käthe Dorsch interprète
deux des films les plus importants de sa carrière: «Savoy-Hotel 217» avec Hans
Albers et «Une femme sans importance»
de Hans
Steinhoff. En 1939, elle fait pleurer les foules avec «Une mère» de Gustav
Ucicky, un drame de propagande mettant en scène une veuve, mère de quatre
enfants, qui sacrifie sa vie sans se plaindre pour élever sa petite famille. Un
rôle qui lui apporte la gloire et la célébrité, mais pour lequel, elle devra
s’expliquer à la fin de la guerre.
À la suite de ses grands succès,
Käthe Dorsch revient régulièrement sur les plateaux de cinéma, jusqu’au milieu
des années cinquante, pour y jouer des rôles secondaires dans quelques
productions germaniques. Mais décidément, elle préfère la scène à l’écran. Nous
pouvons tout de même citer sa très jolie performance dans le rôle de Karoline Neuber pour «Les comédiens» de Georg
Wilhelm Pabst, puis celle de l’Impératrice
dans «Singende engel» (1947) de Gustav Ucicky.
En 1955, Käthe Dorsch apparaît une
dernière fois à l’écran aux côtés de Horst
Buchholz dans «Régine» de Harald
Braun. Elle meurt deux ans plus tard, le 25 décembre 1957, à Vienne en Autriche,
emportée par une cirrhose du foie. Désormais, une fondation porte son nom.
FILMOGRAPHIE :
1916 o Dornöschen – de Paul Leni
avec
Victor Janson
o Der sekretär der königin – de Robert Wiene
avec Margarete Kupfer
o Ein tolles Mädel – de Georg
Jacoby
avec
Heinrich Schroth
o Dick Carter – de Rudolf Biebrach
avec
Rudolf Biebrach
1917 o John
Riew – Ein mädchenschicksal – de Walter Schmidthässler
avec Dagny Servaes
o Am stillen Ozean – de Danny
Kaden
avec
Julius Falkenstein
o Frau Lenes scheidung – de Willy Grunwald
avec
Arnold Rieck
o Ein jagdausflug nach Berlin – de Paul Heiidemann
avec
Hans Sternberg
o Eine walzernacht – de Danny Kaden
avec
Ferry Sikla
o CM Der blusenkönig – de Ernst Lubitsch
avec Guido Herzfeld
o La chauve-souris ( ein fideles
gefängnis / das fidele gefängnis ) de Ernst Lubitsch
avec Harry Liedtke
o Das verschnupfte Miezerl –
de Conrad Wiene
avec
Wolfgang Zilzer
1918 o Keimendes leben. 1. Teil – de Georg Jacoby
avec
Hanna Ralph
o Keimendes leben. 2. Teil – de Georg Jacoby
avec Marga Lindt
o Die kunst zu heiraten – de Vigo Larsen
avec Viggo Larsen
o Sein letzter seitensprung – de Vigo
Larsen
avec Paul Biensfeldt
o Der fluchbeladene / Die memoiren des
satans. 3. Teil – de Robert Heymann
avec Friedrich Kühne
o Die blaue Mauritius – de
Viggo Larsen
avec
Harry Liedtke
o Erborgtes glück – de Arthur Wellin
avec
Eduard von Winterstein
o Der junge Goethe / Der söhn der götter – de Arthur Wellin
avec
Alexander Moissi
o Amor in der klemme – de William Karfiol
avec
Richard Senius
1919 o Vendetta – de
Ernst Lubitsch
avec
Emil Jannings
o Moral und sinnlichkeit – de
Georg Jacoby
avec
Hermann Thimig
o Im schatten des geldes – de
Paul L. Stein
avec
Hans Adalbert Schlettow
1920 o Der gefangene /
Sklaven des XX.
jahrhunderts / Sklaven
– Ein roman
aus dem 20.
jahrhundert – de Karlheinz Wolff
avec
Paul Bildt
o Können gedanken töten ? – de
Alfred Tostary
avec
Paul Hartmann
o Klatsch – de Josef
Stein
avec
Hugo Flink
o Der schauspieler der herzogin
– de Paul L. Stein
avec
Harry Liedtke
1921 o Mademoiselle Julie ( fräulein Julie )
de Felix Basch
avec William Dieterle
o Die sünden der mutter – de Georg Jacoby
avec Carl Auen
1924 o Muss die frau mutter
werden ? – de Georg Jacoby & Hans Otto Löwenstein
avec Erika Glässner
1930 o Die
lindenwirtin – de Georg
Jacoby
avec
Hans Heinz Bollmann
1931 o Drei tage liebe – de Heinz Hilpert
avec Rudolf Platte
1936 o Savoy-Hotel 217 ( mord im Savoy ) de
Gustav Ucicky
avec
Hans Albers
o Une
femme sans importance ( eine
frau ohne bedeutung ) de Hans Steinhoff
avec
Gustaf Gründgens
·
Seulement
apparition
o Irrtum des herzens – de Bernd Hofmann
& Alfred Stöger
avec Paul Hartmann
1939 o Une mère ( mutterliebe ) de Gustav
Ucicky
avec Wolf Albach-Retty
1940 o Trenck, der Pandur – de Herbert Selpin
avec Hans Nielsen
1941 o Les comédiens ( komödianten ) de
Georg Wilhelm Pabst
avec Gustav Diessl
1945 o Fahrt ins glück – de Erich Engel
avec Rudolf Forster
1947 o Singende engel – de Gustav Ucicky
avec Hans Holt
1949 o Der bagnosträfling – de Gustav Fröhlich
avec Paul Hörbiger
1950 o Das kuckucksei – de Walter Firner
avec Curd Jürgens
1955 o Régine, fille de fabrique ( Regine ) de Harald Braun
avec
Horst Buchholz
Remerciements à Angélique CHMILEWSKY
© Philippe PELLETIER –
CINEARTISTES.COM, pour Les Gens du
Cinéma (mise à jour 29/08/2005)